Le rosé, emblême de la provence

Publié le par dry-rose.over-blog.com

Histoire du rosé : les représentations les plus anciennes montrent que les premiers vins élaborés étaient de couleur claire puisque le raisin qui est apporté sur le lieu de vinification est pressé directement. Sans cuvaison, il était donc  impossible d’obtenir une couleur rouge soutenue. Ainsi, plusieurs œuvres (vases, mosaïques, bas-reliefs,...) montrent la pratique courante de la vinification en rosé, que ce soit en Égypte, en Grèce ou à Rome.

 


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La France occupe la place de premier producteur mondial de vins rosés, soit 6 millions d’hectolitres mais le pays n’exporte que 10 à 12 % de ses rosés. La production est donc en majorité consommée en métropole. À l'heure de la mondialisation du marché du vin, la concurrence pour le rosé reste donc essentiellement interne au pays de production avec comme leader la Provence. Mais depuis 2006, la forte demande a incité quelques grands vignobles français comme la région de Bordeaux ou Bourgogne à produire le vin rosé tout comme l’Italie et l’Espagne.


Quand on parle de Provence, on associe tout de suite cette destination à quelques mots : soleil, vacances, ... et vin rosé. Ce vin est ancré dans l'art de vivre à la Provençale. En apéritif ou lors d'un repas, il accompagne à merveille tous les plats du plus simple au plus élaboré. C’est un vin qui correspond à l’attente actuelle, il est à consommer immédiatement, sans obligation de détenir une cave. On l’appelle le « vin de soif ». Le rosé est presque devenu aussi populaire et festif que le champagne. Il se boit plus facilement que le rouge.


Fin janvier 2009, les 27 États de l'Union européenne, dont la France, ont adopté un projet de règlement autorisant les mélanges de rouge et de blanc à prendre le nom de « rosé », comme le fait la Chine.  Devant la protestation des vignerons de Provence, qui considéraient cette loi comme une légalisation de la contrefaçon et espéraient un retour en arrière pour préserver la vinification traditionnelle en Provence, la décision a été repoussée quelques mois plus tard. A la suite de ce projet de loi on a constaté que le rosé est devenu très populaire et la demande à fortement augmentée

Il y a encore peu de temps, le rosé était un vin secondaire, élaboré par défaut, sans grande technicité et indigne de l’intérêt de l’œnologue mais aujourd’hui, il a plusieurs atouts : on le considère comme chaleureux, innovateur, et son esthétique attire : la couleur rassurante du rose symbolise la pureté,  mais aussi la séduction.

 

Grâce à une étude réalisée à Toulon en 2011, il ressort que le rosé est le type de vin le plus consommé avec 56% contrairement au blanc (avec 4%) et au rouge (avec 40%)

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Le rosé, un effet de mode, mais pour combien de temps ?

 

Article : Eva, Garance, Clementine

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<br /> c'est particulièrement interessant.Bravo<br /> <br /> <br />
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